Florian, qui es-tu, que fais-tu ?
Je suis chef monteur, principalement pour la télévision, depuis maintenant 6 ans.
Je monte des reportages, des magazines, des émissions de divertissement et de sports. Je suis ouvert à tous les genres et j’essaie de varier les projets pour garder éveillée ma curiosité.
Quel est ton parcours ?
Après avoir fait un stage de cadreur/monteur pour l’émission Viva Cinéma (Ciné+) et une alternance pour The Voice, je suis devenu assistant monteur pour l’émission Météo à la carte. Elle est consacrée à l’influence météorologique sur les métiers, les villages, la faune, la flore et va à la rencontre d’habitants et habitantes de toute la France pour mettre en valeur leurs savoir faire.
Après un an et demi d’assistanat (imports, pose habillage, modif de sujets, exports etc.) on m’a donné l’opportunité de monter mon premier reportage de 6min.
Depuis, j’ai monté différentes émissions de divertissement (Les traitres, La villa des cœurs brisés, Mariés au premier regard, Le château de mes rêves etc.), de magazine (Ça roule, Baby Boom, L’heure de vérité) et de sport pour Eurosport (Roland Garros, JO de Pékin, Tour de France, Giro etc.)
En parallèle j’ai monté une quinzaine de courts métrages auto-produits dont Gros Poisson (Anaïs Gonzalez et Violette Horvat) qui a été le 10ème film préféré du public au Nikon Film Festival 2023.
Et cette année, Feu de paille (Laura de Bettencourt) et Qu’est-ce qu’on attend ? (Mathias Gomis)
Pourquoi cette formation ?
J’ai eu grâce à l’université un bagage théorique du montage fictionnel.
A présent, je monte des films de fiction sur mon temps libre, de manière autodidacte, depuis 5 ans, et j’ai voulu avoir un enseignement davantage professionnel et propre à la fiction, ce que je n’avais pas eu jusqu’à présent. Le but étant d’améliorer mes futurs montages et espérer travailler sur des productions plus conséquentes.
Qu’en as-tu pensé ?
La formation a plus que comblé mes attentes.
Pouvoir monter un court métrage pendant deux semaines avec les conseils avisés et enrichissants d’une monteuse aguerrie telle qu’Ariane Boukerche a été une chance incroyable.
Le montage est difficilement enseignable autrement que par la pratique, car on a beau tout savoir des théories baziniennes on ne peut pas savoir si tel raccord marche avant de l’avoir testé.
Et nous avons testé et retesté à l’infini.
L’un de mes plus gros enseignements a d’ailleurs été de ne pas hésiter à sacrifier un raccord que l’on adore pour plutôt privilégier l’harmonie de l’ensemble du film. De plus, une part importante du travail de montage est l’échange avec un·e réalisateur·ice.
Ici la formatrice et les autres stagiaires ont permis cet échange constructif dans une bonne ambiance, grâce, entre autres, à un nombre réduit de participants·es.
Quels sont tes projets ?
Je viens de terminer un court-métrage de 15 min, Qui est ce garçon, réalisé par Phénix du Lac, qui est maintenant en fin de post-production et un autre de 5 min, Hero Therapy, réalisé par Lara Odemard et Marie Reignier, qui devrait sortir prochainement.
Ensuite, j’espère poursuivre sur d’autres projets de films.
Florian Weber : mail / LinkedIn / Instagram
Formation Monter un film de fiction
Spécialisation au métier de chef.f.e monteur.se de films de fictions (courts, longs, séries), techniquement et artistiquement : organisation, gestion des rushes, métadonnées, synchro, dérushage et analyse, penser la narration, travail du montage du film, le son, montage en collectivité, montage de séries, les exports.
Les objectifs de cette formation de 2 semaines sont :
- Comprendre l’organisation un projet en collaboration avec l’équipe du film, tournage et postproduction
- Savoir lire les documents utiles au bon déroulement du montage.
- Apprendre la méthodologie usuelle pour organiser un projet de montage de fiction.
- Maitriser la gestion des différentes pistes son lors de l’import des rushes, la synchronisation et les exports.
- Organiser les listes de sortie et les exports en vue des étapes qui suivent le montage.
- Affiner son sens critique lors du visionnage des rushes et des différentes versions de montage.
- Percevoir les différentes possibilités scénaristiques selon les choix de découpage envisagés.
- Organiser les différentes versions de montage et penser la narration
- Travailler le son comme allié narratif
- Comprendre les aspects relationnels du binôme réalisateur.rice / monteur.se, qui jalonnent les temps forts du montage.
- Savoir gérer le temps de travail en fonction du format du film.
