Actualités | After Effects, présentation et histoire, 20 ans d'évolution…

After Effects, présentation et histoire, 20 ans d'évolution…


IntroductionPrésentation et histoire La concurrence
Les débuts d’After EffectsEvolution des versions d’After Effects
Plugs ins, scripts…Livres –  LiensDocuments


Introduction à After Effects

Cet article a été écrit par un fan d’After Effects, James Simon, autodidacte sur After Effects dans les années 90, pour proposer une présentation claire de la logique et des possibilités d’After Effects, pour aider les truquistes débutants ou confirmés à aborder ou approfondir cet outil passionnant, qui n’a cessé d’évoluer en 20 ans de développement. Et cette présentation, qui se rêve d’être exhaustive, est aussi la tentative de garder des traces de ces versions, des limites d’After Effects, qui faisaient aussi le lit de notre créativité, de ses gains incessants en puissance et en sophistication… l’envie un brin nostalgique de faire mon petit musée dédié à mon idole de jeunesse, une idole qui n’a pas pris une ride et qui semble à chaque version toujours plus intéressante… Merci aux développeurs, merci à Adobe, et surtout merci à… After Effects !

After Effects est un logiciel d’animation, d’habillage et d’effets spéciaux, développé et vendu par Adobe (USA). After Effects est utilisé au cinéma, dans l’animation (dessins animés), la télévision et toutes sortes de productions vidéo : documentaire, institutionnel, interfaces DVD/Bluray, animations web,…
Maître dans la décomposition d’une « image » vidéo en de multiples paramètres (position, échelle, opacité, rotation,…) et dans leur animation, After Effects est une référence incontournable en habillage : c’est le logiciel le plus fin et le plus précis pour créer des génériques, TV ou film, utilisé dans la plupart des habillages de chaînes télé et d’émissions ou séries. A l’origine premier logiciel d’effets spéciaux cinéma, After Effects propose des effets : correction couleur, flou, incrustation, déformations,…
La puissance d’After Effects consiste en sa capacité à combiner effets, manipulations des images et de leurs paramètres, la création de masques, l’animation et l’imbrication de ces transformations.
After Effects a par ailleurs beaucoup évolué depuis ses origines, avec des effets de plus en plus sophistiqués, de nombreux assistants, deux langages de programmation, le travail dans un espace 3D, des outils de compositing puissants et complexes, tandis que son interface tend davantage vers l’unification et la simplificité apparente pour le plaisir de tous.

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After Effects, présentation

Présentation d’Adobe After Effects, sa structure, sa logique, ses possibilités… qui ont évolué au fil des versions durant les 20 ans d’évolution de ce logiciel, toujours identique, jamais le même, toujours à re-découvrir.

After Effects est un logiciel de traitement des images (fixes, animées, vidéo, film), de toutes résolutions possibles. Si After Effects gère le son, est capable de faire des conversions de formats et peut aussi être utilisé comme un outil de montage, ce ne sont pas là ses atouts ni son principal usage.
After Effects assemble les séquences d’images, considérées comme des « calques« , dans des « compositions« . On va ajuster des paramètres dans la fenêtre temporelle, ou timeline, qui présente l’empilement et la succession de calques, ainsi que leurs propriétés.

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Chaque calque est défini par des propriétés fixes, modifiables et éventuellement animables : position, échelle, opacité, rotation… Pour animer une propriété, on règle une valeur à un instant t et une autre valeur à un autre instant : After Effects réalise ensuite automatiquement l’interpolation (le calcul) des valeurs de cette propriété, à chaque image nécessaire, entre les deux instants (séparés de 2 secondes ou 2 heures…), selon la cadence de la composition définie (25im/sec, 60, 12…).

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Cette animation ou interpolation est par défaut linéaire, sans accélération, amorti, ou variation.
Mais After Effects propose des options pour créer des animations fines, avec variations, accélérations, ralentis, amortis, rebonds… par options simples, par assistants semi automatiques, ou par création/dessin de courbes de vélocités, spatiales et/ou temporelles.

Un calque vidéo peut recevoir un masque de « découpe » : une forme vectorielle qui définit ce qu’on verra et ce qu’on ne verra pas de cette image. Ce masque est dessiné à la main (à la souris ou à la tablette graphique !), avec des formes simples (cercle/ellipse, carré/rectangle) ou sur mesure (point à point, Béziers). Ce masque est animable, dans sa position, sa forme : on réalise ainsi assez facilement des déformations/morphings/warpings de masques. Ces masques sont cumulables sur un même calque…

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Un calque peut également recevoir un ou plusieurs effets. Des effets les plus simples aux plus compliqués (par le nombre de paramètres et les temps de calcul)… ces effets ont tous le même principe d’utilisation et d’animation : des petites tirettes, des paramètres à régler, à animer, comme les autres paramètres des calques…

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Tous ces paramètres se règlent et s’animent dans la fenêtre d’organisation des calques, la « timeline », ou séquencier, qui combine les calques dans un ordre d’arrivée et donc de superposition visuelle, timeline qui permet de voir les différents paramètres, à régler et à animer.

Les différentes fenêtres d’After Effects sont la fenêtre de calque (l’élément image d’origine, où on règle les masques, on dérushe,…), la fenêtre de vue finale, où l’on voit le résultat de sa composition, la timeline dont on a parlé, la fenêtre de projet, qui liste les médias et les compositions, et enfin la fenêtre d’effets. Chaque calque a sa fenêtre d’effets.

Au fil des versions, l’interface d’After Effects s’est « unifiée » : elle est devenue plus simple et mono-fenêtre, mais les principes restent les mêmes.

Egalement, de nombreux assistants, outils, plug ins, effets et fonctions se sont ajoutés : trackers de mouvement et de stabilisation, meilleurs outils d’incrustation, système particulaire (génération de feu, fûmée,…), espace 3D, tracker 3D, extrusion 3D de typos et éléments vectoriels, comportements, calques de forme, outils d’animation, langage de programmation dynamique « expressions », rendu 3D temps réel, rendu mis en cache disque et ram, intégration avec 3DSMax, Cinema 4D, rendu 3D Cinema 4D internalisé…

After Effects fait par ailleurs partie d’une suite de logiciels édités et vendus par Adobe, notamment Photoshop (graphisme, image numérique), Illustrator (graphisme, vectoriel), Premiere Pro (montage), SpeedGrade (étalonnage), Prelude (dérushage, gestion de métadonnées, prémontage et catalogues de médias/rushes),…
After Effects bénéficie d’une grande intégration entre ces différentes applications : import de fichiers multicalques Photoshop, gestion de fichiers 3D Photoshop, allers et retours fluides avec un montage sous Premiere Pro… même si After Effects continue à être également particulièrement ouvert aux mondes extérieurs et multiples : import de fichiers film, log, exports multimédia et multiformats, passerelles avec les nombreux outils de postproduction complémentaires ou concurrents : Avid, Final Cut Pro, DaVinci, ProTools, 3DSMax, Cinema 4D…

After Effects bénéficie d’une gloire et d’un usage très partagé dans le monde la postproduction et reçoit ainsi de nombreux plug ins complémentaires, pour ajouter des effets sophistiqués, complexes ou simples à faire : systèmes particulaires (le fameux TrapCode Particular), outils d’incrustation, effets de warping, morphing, effets visuels,… Des centaines de plug ins sont ainsi proposés en vente, qui augmentent d’autant les capacités d’After Effects.

La capacité de programmation d’After Effects est aussi très intéressante :
– After Effects propose les Expressions, système visuel (tirer glisser des paramètres pour les lier de manière dynamique, sans point clé fixe) et écrit (java script simplifié) pour définir des liens dynamiques entre paramètres. Des expressions libres de droits s’échangent, se modifient et améliorent la créativité des graphistes et truquistes After Effects. Des truquistes sont mêmes spécialisés sur l’écriture d’expressions.
– After Effects propose les Scripts, langage de programmation (une autre sorte de Java script, plus large, plus complexe), pour automatiser des processus plus globaux au sein et à l’extérieur de After Effects.
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La concurrence

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Durant 20 ans d’évolution, After Effects aura vu passé beaucoup de prétendants à son trône… certains ont péri (nous n’en parlerons pas…), les concurrents actuels résisteront-ils ? s’imposeront-ils face à la prévalence d’After Effects ? Au vu de son histoire et de son implantation, on peut imaginer l’évolution d’After Effects va lui permettre de continuer à inventer des mondes créatifs et techniques possibles, et à continuer à raconter nos histoires d’After Effects…

En terme d’animation et d’habillage, After Effects reste le meilleur outil : avancé, fin, expert.

Dans ce domaine, Motion (Apple) propose une ergonomie plus facile à apprendre et des outils davantage temps réel, dans un espace 3D, mais avec des possibilités plus réduites qu’After Effects, et des outils d’effets incomplets face à ceux d’After Effects.

La timeline et l’organisation ultra-rationnelle (pour ne pas dire scientifique) d’After Effects sont vraiment un avantage en terme de finesse et de simplicité.

Concernant le compositing, After Effects est très un bon outil généraliste, mais qui a été distancé par des applications spécialisées, notamment Nuke, logiciel nodal aux outils plus précis et plus rapides pour le compositing et les effets spéciaux, surtout en 2,5D et 3D.

Nuke, logiciel de compositing, avec une interface Nodale
Nuke, logiciel de compositing, avec une interface Nodale

Smoke, nouvel arrivant sur Mac (version « Smoke 2013 Mac »), propose une belle synthèse de fonctions de montage temps réel (qu’After Effects n’a pas), d’habillage 2D et 3D (qu’After Effects propose, qui sont plus fins) et de compositing 2D, 2,5D et 3D (supérieurs à ceux d’After Effects), avec comme avantages un système hybride linéaire (timeline) et nodal (compositing), beaucoup de temps réel sur la 3D, et des fonctions de compositing extrêmement puissantes. Sans compter le montage temps réel et l’étalonnage/finishing. On verra, au fil de l’évolution des versions de Smoke, de la politique tarifaire de Autodesk et de la stabilité de l’outil, si Smoke parviendra à s’implanter durablement ou si encore une fois After Effects écrira à son avantage l’Histoire de la polyvalence en habillage et compositing.

Smoke est un puissant outil de montage, avec effets et habillage 2D et 3D. Smoke peut basculer en mode nodal, organisation plus flexible et précise pour créer des compositing 2D et 3D.
Smoke est un puissant outil de montage, avec effets et habillage 2D et 3D. Smoke peut basculer en mode nodal, organisation plus flexible et précise pour créer des compositing 2D et 3D.

After Effects reste néanmoins le leader dans l’habillage, le mélange habillage-effets-animation, et un très bon outil en animation et compositing, surtout avec son intégration Adobe (Photoshop, Illustrator, Premiere, SpeedGrade) et 3D (Cinema 4D principalement)

D’autres logiciels concurrents existent, mais sont soit en fin de vie (Combustion) soit en compétition très défavorable (Fusion)…
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Les débuts d’After Effects, 1990 à 1993

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After Effects a été créé dans les années 90 par la Company of Science and Art (à Providence, USA), COSA. COSA est une société créée en 1990, avec comme passion le développement d’applications graphiques.

David Simmons, David Foster et Greg Deocampo forment la société COSA pour créer des contenus multimédia. Confrontés à un lecteur multimédia lent, ils développent leur propre application d’animation : PACo, Pics Animation Compiler, logiciel Mac et PC, qui affiche une animation visuelle avec un son synchrone. PACo se développe, mue (s’appelle QuickPics), mais finalement sera abandonné devant l’arrivée du puissant et magnifique QuickTime de la société Apple.
COSA essaye alors de développer un outil d’animation d’habillages TV : ce sera d’abord le projet dénommé LORT, créé en 1991, qui n’intéresse aucun investisseur. Ensuite leur projet s’appelle EGG, logiciel multi-résolution (4096×4096 pixels maxi !), sorte d’éditeur QuickTime, compositant les images avec les couches alpha, proposant des effets et du texte, et aussi de l’animation par image clé, un masque (et un seul !) par calque vidéo, et même l’imbrication de composition…
Egg devient alors After Effects et sort en janvier 1993.

Rachetée par Aldus, l’équipe COSA va partir vivre à Seattle, avec les développeurs Aldus.
Aldus est ensuite… racheté par Adobe en 1994, incluant dans le rachat les logiciels PageMaker et After Effects, qui rentrent ainsi sous le giron d’Adobe, pour de très nombreuses années (enfin, After Effects)… qui connait d’abord un développement lent mais constant (et avec les mêmes développeurs), et depuis quelques années un développement réellement au coeur des préoccupations d’Adobe qui s’intéresse désormais à la vidéo, et à ses outils et workflows, dont le célèbre et puissant After Effects…

L’histoire d’After Effects ne s’arrête pas à ses premiers développements, ces 3 premières années… mais il est remarquable de constater que ce sont les mêmes développeurs qui aujourd’hui encore écrivent et font vivre les versions actuelles de After Effects, 20 ans plus tard.

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After Effects, histoire de 20 ans d’évolution !

Les développeurs d'After Effects en 1991 : David Herbstman, David Simons, David Foster, Greg deocampo, Sarah Lindsley, Josh Hendrix
Les développeurs d’After Effects en 1991 : David Herbstman, David Simons, David Foster, Greg deocampo, Sarah Lindsley, Josh Hendrix

Janvier 1993 – COSA After Effects version 1.0 : compositing par empilement de calques, avec création d’un (seul) masque, ajout d’effets, transformation de propriétés et animation. Uniquement sur Mac. On ne pouvait appliquer qu’un effet sur un calque, mais la précomposition du calque (avec son effet) permettait déjà de dépasser cette limite. Incroyable, génial !

L'interface d'After Effects 1.0, précurseur et innovateur en animation, habillage et effets spéciaux.
L’interface d’After Effects 1.0, précurseur et innovateur en animation, habillage et effets spéciaux.

Mai 1993 – After Effects version 1.1 : plus d’effets…

Janvier 1994 – After Effects version 2.0, sous le nom de la société Aldus. Fenêtre de timeline. Import de séquences d’images. Motion blur (flou de mouvement ajouté). Rendu multimachines. Interpolation intra images (frame blending) pour les ralentis notamment, très fluides. Proxies (versions basse définition).

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Mai 1994 – After Effects version 2.01 : compatible PowerMacs (PowerPC), et signé Adobe.

Octobre 1995 – After Effects version 3.0 : une grosse mise à jour majeure, qui va faire date et qui va durer…

Au menu : file d’attente de rendu, masque en Béziers, time remapping (variations de vitesse avec gestion amortis, accélérés, décélérés,…), assistants de points clés (wiggler pour créer des animations en variations aléatoires, motion sketch pour dessiner une trajectoire à la main, smoother pour amortir une animation), plusieurs effets par calque (eh oui !), incrustation avancée, courbes de vélocité (manuelles), motion tracking à 1, 2 ou 4 points (c’était fou !), langage de programmation Motion Math (langage C simplifié !), version japonaise, modes de transfert entre calques (fusion, ajout,…), recalcul de fichiers Illustrator vectoriels (« rasterize ») pour produire des images de haute qualité d’un logo vu à 5% comme à 8000% d’échelle (incroyable pour l’époque !), import de fichiers Photoshop multicalques comme une composition, support Alpha Photoshop, conversion 3:2 pour le cinéma, support des pixels rectangulaires pour la vidéo broadcast…

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Avril 1996 – After Effects version 3.1 : formats de fichiers, support multiprocesseurs, dernière version compatible avec les Macs en processeurs non PowerPC.

Mai 1997 – After Effects version 3.1 Windows (95 et NT) : menus contextuels, versions allemande et française.

Novembre 1997 – Cadeaux Bonus/bonux : effet Path Text (texte sur un chemin verctoriel) et sortie GIF animée offerte par la maison Adobe qui ne recule devant aucun sacrifice de ses développeurs.

Janvier 1999 – After Effects version 4.0, un peu sérieuse (4 ans après la v3 !) : fenêtres imbriquées, masques multiples sur un calque (plus besoin de précomposer !), effets de warping (déformations élastiques d’une image), particle playground (première proposition de système avec dynamique d’animation particulaire), effets audio, transform effect, calques d’ajustement (venant de Photoshop), palette d’alignement de calques, guides et règles, preview RAM (pour ne plus avoir à calculer un movie à chaque fois qu’on veut voir le résultat d’une composition…), élargissement du hors champ d’un calque pour des glow et blurs, import montage Premiere, support calques Illustrator, labels de couleur dans la timeline…

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Septembre 1999 – After Effects version 4.1 : organigramme (vue des liens entre compositions et calques, sans moyen de les modifier), dossier Watch Folder, effets 3D channels, commande Collect Files, désentrelacement automatique, calques de séquences, effets favoris sauvegardables, générateur de texte avec fill et stroke séparés, support d’images jusqu’à 30 000 x 30 000 pixels.

Avril 2001 – After Effects version 5.0 : une grosse avancée dans l’espace 3D !

Calques 3D, lumières 3D, previews dynamiques, parentés (relations physiques liées entre calques), peinture vectorielle, expressions (langage de programmation basé sur Java script, pour tisser des liens dynamiques entre propriétés, sans devoir les animer), gestion des masques directement dans la fenêtre de composition, intégration des plug ins « Atomic Power » (5 ou 6 plug ins, si je me souviens bien : vegas, card dance, foam…), gestion d’infos 16 bits par couche, support transparence Illustrator, export SWF (« Flash », pour les jeunes historiens), couleurs repères de masques (pour les différencier), flou de bougé de masque (super !), expansion du masque, amélioration du Ram preview, import d’un masque vectoriel Photoshop 6, import PDF (!), case « solo », espaces personnalisables, effets ré-organisables manuellement, réduction/optimisation de projet, réduction de composition à la zone d’intérêt, plus de limite à la taille de fichier d’un movie calculé (autrefois 2Go).

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Janvier 2002 – After Effects version 5.5 : options de rendu 3D avancé, vues 3D multiples (enfin !), import de caméras 3D, ombres colorées, calques de projection, palette d’effets, actions post rendu, éclairage avancé, lumière de calques d’ajustement, smart mask, boucles par expressions, contrôleurs d’expressions, plug in 3D invigorator (extrusion 3D de formes vectorielles).

Les développeurs After Effects en 2003, une équipe plus étoffée, dans les 2 sens du terme : Jim Acquavella, James Landy, Michael Natkin, John Nelson, Eric Anderson, David Cotter, Keiko Yamada, Dan O’Donnell, Pam Treece; sitting on wall: John Carscadden, Steve Kilisky, Steve Balo, Erica Schisler, Meredith Yeary, Val Hemmen, Jessica Papkoff, Jenny Suter, Steve Tiborcz; sitting in front: Jennifer Domeier, Devon Westerholm, David Simons, Dan Wilk, Will Lockwood, Jason Bartell - mais il manque les célèbres ou moins célèbres : Bruce Bullis, Teri Carilli, Michael Coleman, Yukiko Eron, Lincoln Lopez, Miwa Mueller, Vladimir Potap’yev, Chris Prosser, Jonathan Shekter, Paul Uusitalo,...
Les développeurs After Effects en 2003, une équipe plus étoffée, dans les 2 sens du terme : Jim Acquavella, James Landy, Michael Natkin, John Nelson, Eric Anderson, David Cotter, Keiko Yamada, Dan O’Donnell, Pam Treece; sitting on wall: John Carscadden, Steve Kilisky, Steve Balo, Erica Schisler, Meredith Yeary, Val Hemmen, Jessica Papkoff, Jenny Suter, Steve Tiborcz; sitting in front: Jennifer Domeier, Devon Westerholm, David Simons, Dan Wilk, Will Lockwood, Jason Bartell – mais il manque les célèbres ou moins célèbres : Bruce Bullis, Teri Carilli, Michael Coleman, Yukiko Eron, Lincoln Lopez, Miwa Mueller, Vladimir Potap’yev, Chris Prosser, Jonathan Shekter, Paul Uusitalo,…

Août 2003 – After Effects version 6.0 : paint, scripting, calques de texte, animateurs de texte, calques de texte Photoshop modifiables, support OpenGL, nouveau motion tracker (pas trop tôt !), Rotobézier, plug in d’incrustation Keylight, effets Liquify, Scribble, Dust & Scratches, rendu en tâche de fond des previews RAM.

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Juin 2004 – After Effects version 6.5 : outil de clonage avancé, bibliothèque de presets, gestion du grain, intégration des plug ins/effet Cycore et de Color Finesse (étalonnage), mise en cache sur disque dur des rendus, sortie vidéo firewire, interface sombre et réglable en plus clair (pour les rétro/puristes…), motion tracker avec échelle, support AAF et OMF.

Janvier 2006 – After Effects version 7.0 : nouvelle interface unifiée, timewarp, éditeur de courbes de vélocités (plus facile, en théorie…), support Open GL 2.0, couleur HDR 32 bits par couche, audio 32 bits, support Adobe Bridge, gestion des couleurs en affichage, dynamic link avec Premiere Pro, éditeur de scripts, enregistrement automatique, création de fichier natif Photoshop, smart blur, lens blur, versions italiennes et espagnoles.

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A partir de la version 7, After Effects propose un bel éditeur de courbes d’animation…

Juillet 2007 – After Effects version 8.0 (CS3) : calques de forme, outil marionnette (puppet tool), brainstorm, clip notes, import de point de fuite Photoshop, motion blur « adaptable », texte 3D avec animation lettre par lettre, lecture audio temps réel (pas trop tôt !), rendu multi-images, import SWF, couleur améliorée (32 bits,…), première version Mac Intel.

A partir de la version 8, After Effects propose les calques de formes, de formidables outils de création graphique
A partir de la version 8, After Effects propose les calques de formes, de formidables outils de création graphique

Septembre 2008 – After Effects version 9.0 (CS4) : Recherche dans le projet et la timeline, vue « flowchart », import fichier 3D Photoshop amélioré, sépération des axes X Y Z, intégration du tracker Mocha, effet Cartoon…

Décembre 2008 – After Effects version 9.01 : support fichiers Red R3D (via le plug in RedCode)

Mai 2009 – After Effects version 9.02 : correction de bugs, support fichiers XDCam HD

Octobre 2010 – After Effects version 9.03 : correction de bugs…

Avril 2010 – After Effects version 10.0 (CS5) : After Effects devient 64 bits natif (OS X et Windows), outil Roto brush, effet Refine Matte, Mocha version 2.0, support de LUTs, import AVC-Intra, améliorations mineures, Color Finesse v3, FreeForm et mode auto-keyframe

A partir de la version CS 5, After Effects accueille le plug in Freeform, pour du warping de haut niveau...
A partir de la version CS 5, After Effects accueille le plug in Freeform, pour du warping de haut niveau…

Septembre 2010 – After Effects version 10.01 : correction de bugs,…

Avril 2011 – After Effects version 10.5 (CS 5.5) : effet Warp Stabilizer, Camera Lens Blur, profondeur de champ améliorée, gestion du TC, création de rig stéréo, 3D Glasses, import codecs CinemaDNG, XDCam EX/HD, intégration Audition.

A partir de la version CS 5.5, After Effects améliore considérablement la qualité des lumières 3D, avec la prise en compte de la distance source-cible.
A partir de la version CS 5.5, After Effects améliore considérablement la qualité des lumières 3D, avec la prise en compte de la distance source-cible.

Avril 2012 – After Effects version 11 (CS6) : amélioration des calculs en cache, tracker 3D caméra, texte extrudé 3D, rendu lumière à rayons, formes 3D, masque avec contour variable, intégration Automatic Duck (gérer des projets Final Cut Pro, Avid), améliorations GPU, Mocha AEcs6,…

A partir de la version CS 6, After Effects permet de créer des typos avec extrusion 3D
A partir de la version CS 6, After Effects permet de créer des typos avec extrusion 3D

Juin 2013 – After Effects version 12.0 (CC, Creative Cloud) : intégration de Cinema 4D lite et du plug in CineWare (rendu multipasses 3D), tracker 3D amélioré, Refine Edge, Refine Soft Matte, accrochage de calques, grossissement bicubique, flou de mouvements des pixels. After Effects n’est plus vendu physiquement, mais proposé en location, au moins ou à l’année, seul avec les autres outils Adobe Creative Cloud.

A partir de la version CC, After Effects propose la fonction d’accrochage de calques.
A partir de la version CC, After Effects propose la fonction d’accrochage de calques.

Octobre 2013 – After Effects version 12.1 (CC) : compatible Mavericks (OS X), tracker de masques, warp stabilizer et tracker 3D améliorés, liens de propriétés et magnétisation, bibliothèques OptiX 3.0 pour du rendu 3D à rayons, finesse des calculs en agrandissement d’échelle, davantage de cartes Cuda compatibles.

A partir de la version CC 12.1, After Effects propose un tracker de masques...
A partir de la version CC 12.1, After Effects propose un tracker de masques…

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Plug ins, expressions, scripts

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After Effects, c’est une structure logique, « scientifique » vous diront ses praticiens puristes, une boîte à outil simple mais ouverte à des constructions infinies et d’une créativité sans limites. La puissance d’After Effects, c’est aussi son ouverture à de nombreux plug ins, dont l’animation et les réglages sont intégrés à la logique et la structure d’After Effects, mais qui peuvent parfois décupler les possibilités d’After Effects. L’histoire et le futur d’After Effects ont souvent été écrits par des développeurs de plug ins, qui seront quelques années plus tard « rachetés » par Adobe, et intégrés naturellement dans After Effects.
Les puristes affirmeront qu’il n’est nul besoin d’acheter ou utiliser des plug ins, que tout est faisable manuellement, empiriquement, minutieusement…
Les fous créatifs d’After Effects (et qui ont les moyens) vous répondront que Particular, Tinderbox ou tel lens flare… sont indispensables et tellement puissants.
Les plugs ins After Effects ont également leur histoire, leur évolution, depuis 20 ans aussi, mais également leurs incompatibilités, selon l’évolution d’After Effects et des systèmes d’exploitation. Donc, attention !

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Livres sur After Effects

Dan Wilk, Trish Meyer, David Simons, célèbres "vétérans" d'After Effects
Dan Wilk, Trish Meyer, David Simons, célèbres « vétérans » d’After Effects


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